Le projet

 

Le projet PRIMEE  – Pratiques Restauratives et Intelligences Multiples pour l’Ecole et l’Entreprise – poursuit l’objectif de construire une nouvelle approche transfrontalière de lutte contre le décrochage scolaire en se focalisant principalement sur deux facteurs de risques pour les 11-25 ans de la zone transfrontalière :

 

 

1° l’accroissement des phénomènes de violence et d’incivilité dans les établissements scolaires et

2° l’inadaptation des parcours d’accompagnement et d’orientation des élèves en difficulté par manque d’outils et de méthodes adaptés.

 

 

Cinq partenaires pertinents et impliqués par la thématique se sont réunis et mobilisés autour de ce projet : le CCAS de Carvin, le Collège Léonard de Vinci de Carvin, le SAS de Mons, l’Université de Mons et la Province de Hainaut ; situés dans le Département du Pas-de-Calais ou en Province du Hainaut.

 

 

Le projet PRIMEE se développera en trois phases successives.

 

Les deux premières phases du projet seront ainsi consacrées au transfert et à l’expérimentation conjointe et transfrontalière des méthodes et outils appliqués de part et d’autre de la frontière : les Pratiques Préventives et Restauratives (PPR) utilisées côté français et les Intelligences Multiples (IM) côté belge.

 

A terme, ces deux premières phases devraient aboutir à la création de nouveaux outils et supports d’accompagnement destinés aux professionnels de l’éducation, de la prévention, de l’insertion sociale et professionnelle.

 

Dans la troisième phase, les partenaires mobiliseront un panel transfrontalier d’entreprises pour créer, avec elles, un référentiel de compétences professionnelles transversales faisant appel aux intelligences multiples.  Ce référentiel enrichira, d’une part, le panel d’outils et supports conçus jusqu’alors et augmentera, d’autre part, les chances d’insertion professionnelle du jeune.

 

L’ensemble de ces outils et leur mise en oeuvre transfrontalière contribueront ainsi à l’objectif annoncé de « renforcer et pérenniser la mise en réseau et l’offre de services transfrontaliers à la population en matière sociale ».

 

Sur les trois ans du projet (2020-2022), les partenaires espèrent que 1180 personnes (780 adolescents et 400 parents) participeront aux différentes phases d’expérimentation et de consolidation et que 188 professionnels (enseignants, membres de l’équipe éducative, travailleurs sociaux) auront été mobilisés dans la construction de ces nouveaux outils.